Cérémonie du 11 novembre
Mardi 11 novembre 2025, 11h30. Cent-sept ans après l’armistice de la Première guerre mondiale, signé à Rethondes, dans la forêt de Compiègne, vers cinq heures du matin, et entré en vigueur à onze heures, le village de Sainte-Foy-l’Argentière s’est donné rendez-vous sur le parvis de la Mairie pour commémorer la fin de la Grande Guerre. Le collège Val d’Argent, fort d’une délégation de vingt-trois élèves de la 6ème à la 3ème, dont cinq élus au Conseil Citoyen des Jeunes (CCJ), y a pris bonne place.
Après le traditionnel défilé qui a vu les anciens combattants, le Conseil Municipal, le collège, le policier municipal, deux gendarmes, les pompiers et la population, venue nombreuse, se rendre au monument aux morts, Hugo et Élise, élus du CCJ, ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts. Ensuite, Mme Berger, Maire du village, a demandé à la fanfare des Sans-Soucis fidésiens d’ouvrir le ban.
Vient le moment de l’appel aux morts : les élèves élus du CCJ et des collégiennes volontaires ont égrené les noms des cinquante-huit « morts pour la France » de la Commune, avant que l’assistance n’observe une minute de silence.
Puis, Mme Berger a lu le message de la Ministre des Armées et de la Ministre déléguées chargée des Anciens Combattants, rappelant notamment que cette année, cela fait cent ans que l’association du Souvenir Français vend des bleuets afin de venir en aide aux blessés de guerre, ainsi qu’aux veuves et aux orphelins des anciens combattants. À l’initiative du CCJ, la Mairie a acheté cent bleuets. Ceux-ci ont été remis par le Conseil Municipal et les élèves élus aux représentants de la FNACA présents lors de la commémoration.
À l’issue de cette remise, les Sans-Soucis et l’assistance ont entonné une Marseillaise pleine de ferveur avant que le ban ne soit refermé.
C’est alors que les élèves du collège ont été appelés à lire deux lettres écrites par les élèves de 3A du collège (voir fichier joint). La première était celle d’un Poilu depuis les tranchées de Verdun ; la seconde la réponse de sa femme et de ses enfants. Les deux lettres permettaient d’aborder la condition des militaires et des civils durant la Première guerre mondiale. Les lecteurs et le travail des 3A ont été chaleureusement applaudis par l’assistance.
Enfin, les Sans-Soucis ont joué trois morceaux de leur répertoire, ce qui a permis à chacun de revenir au XXIème siècle après cette parenthèse de mémoire, moment prolongé par le traditionnel verre de l’amitié offert à tous par la Mairie.
M. SANSOE